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 Les Ages Sombres, livre I: Enfen

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Marie D
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Marie D


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MessageSujet: Les Ages Sombres, livre I: Enfen   Les Ages Sombres, livre I: Enfen Icon_minitimeJeu 11 Mar - 0:55

Enfen (les Ages Sombre, livre I)


Genre: heroic-fantasy
Nombre de pages: très variable selon les suppressions, ajouts et modifications.
Nombre de tomes: 3 pour le Cycle des Ages Sombres, mais s'y ajouteront une suite (en un ou plusieurs tomes), des chroniques concernant les personnages secondaires (4 de prévues pour le moment), et un livre de mythologie. Le cycle comportera des annexes intégrées aux livres avec un glossaire, une explication plus approfondie des peuples et les langages que j'ai créés.
Durée d'écriture: 9 ans, et ça continue.

Résumé:

La vie des elfes de l'île d'Araefen auraient été encore longtemps paisible et monotone, si un oiseau porteur d'un message un peu particulier n'avait eu l'idée de les déranger. Mais lorsqu'en plus le découvreur du message et le seul elfe désireux de retourner sur leur continent natal, Isdia, toute leur vie est chamboulée. Car un secret maintient les Exilés sur leur petit bout de terre perdu au milieu de la Grande Mer. Et la lâcheté les empêche d'en repartir.

Mais ce jeune elfe ne l'entend pas de cette oreille. Il décide, avec ses amis et son frère, de partir à la recherche de son histoire, et de sa terre natale. Il veut aussi comprendre pourquoi son peuple a fui, il ya deux mille ans. Et apprendre que le message est un appel à l'aide n'entame en rien sa volonté de franchir la mer.

Mais il se rendra vite compte que les dangers sont bien plus réels et présents qu'il ne le pensait, et sa naïveté et son courage seront mis à rude épreuve.
Parviendra-t-il à retrouver l'expéditeur du message et trouvera-t-il les réponses à ses questions dans un monde désormais ravagé par les êtres les plus maléfiques qui soient?

J'ai choisi volontairement d'être évasive, le but est d'en révéler le moins possible pour garder l'effet de surprise. Mais si vous trouvez ça vraiment trop court, n'hésitez pas à le dire.


Dernière édition par Marie D le Ven 26 Mar - 15:43, édité 1 fois
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Marie D
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MessageSujet: Re: Les Ages Sombres, livre I: Enfen   Les Ages Sombres, livre I: Enfen Icon_minitimeDim 14 Mar - 22:07

Voici le prologue. petite précision: je mélange volontairement présent (qui est ici présent de narration) et passé. Mais si ça vous choque trop, merci de m'en donner les raisons (c'est une manie que j'ai, et si elle est mauvaise je préfèrerai l'oublier, mais pour ça il me faut d'excellentes raisons). Entre crochets se trouve une partie que j'ai enlevée de l'histoire, trouvant ça "too much", mais je me suis dit que sur ce forum je pourrais avoir un avis sur la question. Dites-moi donc ce que vous en pensez. Wink

Ô Compagnons courageux
Vous qui avez affronté le pire
Soyez à présent heureux et honorés
Du don qui vous est fait
Celui de l’immortalité.
Que règne en vous la Paix


Prologue


La plaine désolée et aride s’étend jusqu’à l’horizon. Presque rien n’y vit, car les relents pestilentiels venant du Marais Luminescent au nord-est sont charriés par un vent violent et empoisonnent l’air chaud. Les rares végétaux qui survivent à l’acidité du sol sont rabougris et chargés d’épines dispensant un suc vénéneux. Les gardiens de ce domaine sont des scorpions au venin mortel, et dont certains sont plus gros qu’une main humaine. Aucun être à deux pattes ne s’est aventuré ici depuis bien longtemps. Du moins aucun qui ne soit maléfique.

Des amas de rocs révèlent ça et là les entrailles de la terre par des entailles où le vent s’engouffre en rugissant. Il pénètre jusqu’au fin fond des galeries courant sous la surface, rencontrant parfois une créature avec une torche.
Le petit être qui parcourt le couloir n’aime pas le vent, car bien souvent il fait éteindre la flamme salvatrice de sa torche. Sans elle, il est aveugle. Et sans défense. Car des monstres rôdent dans ce monde souterrain. Et ils ne sont pas végétariens…
Alors la petite créature traverse en courant la zone exposée au vent, et s’empresse de rallumer sa torche à l’autre bout, avant de se permettre de souffler, et de repartir en toute tranquillité.

Sous le sol sec de la plaine, c’est tout un réseau de galeries, de cavernes et de rivières souterraines qui se dessine. En vérité c’est un royaume longtemps oublié, lui et tous ceux qui y vivent. Car les Cités qu’ils abritent sont interdites. C’est le monde des bannis. Plus personne aujourd’hui ne sait où se trouve ce repaire d’êtres maléfiques et exilés. En revanche, eux connaissent le continent sur le bout des doigts…
Le royaume s’étend sous presque toute la superficie de la plaine, et sur une dizaine de niveaux. Un ensemble de grandes cavernes traversées par une rivière d’acide et réunissant une concentration de petites grottes constitue les cités. Les cavernes sont environ hautes de cinq niveaux. Leurs parois possèdent de nombreux escaliers visibles uniquement pour ceux qui les connaissent et permettant d’accéder aux grottes à chaque niveau. Là vivent les enfants et les femmes de la haute noblesse d’un peuple maléfique aux yeux rouge sang et dévoreur de chair humaine.
Sur les cinq niveaux supérieurs, l’école militaire, la prison, les êtres qui ne font pas partie de la noblesse, les créatures serviles et les soldats se partagent des couloirs plus petits, accidentés et des grottes réduites.
Les monstres alliés vivent juste sous la surface, afin de pouvoir aller chasser la nuit venue.
A l’est plusieurs grottes forment une série d’anneaux concentriques au cinquième niveau. C’est le « palais » du royaume : l’école des officiers, les officiers eux-mêmes et le seigneur s’y regroupent.
Un couloir périphérique entoure le royaume. Des postes de soldats et de monstres se tiennent à chaque accès à la surface. C’est un véritable rempart. La forteresse ainsi créée est imprenable. En fait elle n’existe même pas. Car qui pourrait soupçonner sa présence ici ?

La petite créature court droit devant elle sans lever les yeux du sol loin d’être plat. Elle a une mission importante. Dans sa main gauche elle tient une torche presque plus grande qu’elle, bien serrée contre sa poitrine. Dans l’autre elle a un parchemin. Elle prend sa mission très à cœur, car elle sait ce qu’elle encourt en échouant.
Elle est tellement dans l’urgence qu’elle ne voit pas l’être qui avance face à elle à grandes enjambées dans le couloir étroit. Elle le percute de plein fouet, son front proéminent heurtant le genou de l’autre.
Sous l’impact, la créature rebondit et chute lourdement sur le sol. Elle perd sa torche qui part rouler un peu plus loin. Mais elle tient toujours le parchemin. C’est une question de survie. Le grand être, lui, s’est arrêté. La créature se relève rapidement et se prosterne à genou devant lui.
« Sale Ismurk ! rugit-il. Regarde devant toi la prochaine fois !
- Oui, maître. »
Sa réponse ressemble à geignement. Il s’attend à une douloureuse punition. Mais au lieu de cela, celui qu’il a appelé maître s’en va prestement. Lui aussi est pressé, semble-t-il. Soulagée, la petite créature reprend vite ses esprits, récupère sa torche et repart vers le lieu de sa mission.

Des yeux rouges fixent l’obscurité, sans aucune gêne pour y voir dans les ténèbres, contrairement au petit être qu’il vient de croiser. Il avance rapidement. Il sait qu’il est attendu. Le couloir fait alors un brusque coude sur la droite. Au bout, ce qui semblerait être une impasse. Mais il n’en est rien.
Il pose ses deux mains pâles et fines aux longs doits allongés et aux longs ongles sur la paroi du mur, qui semble alors s’évanouir, révélant une porte de bois noir. Il frappe énergiquement et attends. C’est une voix caverneuse et puissante qui invite l’être à entrer, ce qu’il fait.
Il se retrouve dans une pièce parfaitement ronde. Des étagères regorgeant de livres et de parchemins, un bureau en pierre de forme ovale, un grand siège et une chaise sur la fin de vie composent le mobilier du lieu dépourvu de moindre fenêtre. Des cartes du continent ornent les murs et se répandent sur le bureau, et des parchemins déroulés décorent le sol. Tout n’est qu’enchevêtrement et désordre. Assis sur le grand siège, un être se tient la tête entre les mains. De là où il est, celui qui se tient face à lui ne sait si il dort, ou si il contemple le parchemin déroulé devant lui, car de longs cheveux blancs retombant en cascade devant son visage en cachent la vue. Conscient du risque à le déranger pendant sa méditation, il se tient coi, attendant patiemment, ou du moins essayant.

« Alors, Kalator ? Le résultat de ta mission ? »
Le grand seigneur des lieux avait relevé la tête en prononçant ces mots d’une voix glaciale. Des yeux rougeoyants, comme celui du général debout devant lui, le visage d’une pâleur extrême, dont émanait une faible lueur, un visage à la beauté morbide mais fascinante. Tout dans cet être révélait une grâce depuis longtemps disparue, mais dont quelques échos semblaient ressurgir sur cette figure lisse. Puis il rabaissa la tête.
Kalator hésita avant de répondre. Enfin, levant les yeux au plafond, comme à la recherche d’un quelconque soutien, il se lança.
« Nous ne l’avons pas trouvé mon seigneur.
- QUOI ? »
De rage, le seigneur repoussa la table massive, faisant voler des parchemins dans un bruit du tonnerre. Il s’était levé brusquement pour accomplir son geste, et faisait désormais les cent pas. Son visage toujours vers le sol, les mains croisées dans le dos. Ses longs doigts s’agitaient nerveusement.
« Il me le faut, Kalator. Il me les faut tous ! Ce petit roi de misère et sa famille ne doivent plus m’échapper. Je veux les voir ramper devant moi telles les larves qu’ils sont ! »
Il avait agité sa main droite pour appuyer son propos.
« Tu es mon meilleur général, mon bras droit. Et c’est ton deuxième échec ! »
Le général soupira d’impatience.
« Je suis aussi fatigué que vous de cette attente, mon seigneur. Mais ces maudits humains se cachent bien. Le sous-sol de leur royaume est entièrement truffé de galeries. Il faudra des mois pour tout parcourir, même pour des Glacrols. »
Le seigneur, soudainement las, se rassit, le désespoir marqué sur le visage encore baissé.
« J’en ai assez de leur insolence ! Je veux leur faire payer tout le mal qu’ils nous ont fait !
- Je sais, mon seigneur. Et nous les trouverons.
- Mais dis-moi, tu n’es quand même pas revenu les mains vides ? »
Le général eut un sourire malsain.
« Bien sûr que non, mon seigneur. Une trentaine de prisonniers, cela vous convient-il ? »
A ce moment, le maître des lieux leva la tête d’un air satisfait, ses yeux rougeoyants d’un éclat pervers, et ses canines démesurément longues se découvrant dans un sourire plus que sadique.
« Parfait. Nous allons donc pouvoir nous amuser. »
Mais le sourire cessa en voyant l’air peu satisfait du général.
« Qu’y a-t-il ?
- Il me tarde juste d’en finir avec les humains, mon seigneur. J’ai hâte de m’occuper ensuite de ces femelles. Elles nous narguent depuis trop longtemps. »
Le seigneur éclata d’un rire suraigu, balançant sa tête en arrière.
« Toujours cette même obsession à ce que je vois… le sexe est-il donc ta seule motivation ? »
Un éclair de haine dans le regard, l’être à l’armure rouge sang fixa son maître.
« Je veux leur montrer comment naissent les enfants ici. Je veux qu’elles souffrent, qu’elles hurlent, que leurs propres enfants leur dévorent le ventre. Et puis, la chair humaine n’a plus assez de saveurs. Je veux goûter à de la viande d’Amazone.
- Je te comprends bien. Elles semblent si… appétissantes. Mais chaque chose en son temps. Contentons-nous des femmes humaines pour le moment. D’ailleurs ma dernière prisonnière doit mettre au monde un fils. Veux-tu assister à la naissance ?
- Avec plaisir, mon seigneur.
- Cette femme est bien en chair, qui plus est. Un délice à la broche, j’en suis sûr.
- Je préfère la viande crue, mon seigneur, plus de sang, plus de tendresse, plus d’onctuosité.
- Oui c’est vrai. Mais il faut bien varier les plaisirs. Viens. »
Le seigneur se leva, et lui et son bras droit empruntèrent un dédale de couloirs jusqu’à la prison. Au loin, on pouvait entendre les cris des suppliciés, torturés sans relâche jusqu’à la mort juste pour le plaisir des tortionnaires, et souvent devant un public avide de ces scènes d’horreur.
[Lorsque le maître et son général eurent fait apparaître une grille en fer forgé, une créature les accueillit.
« Messire les elfes, dit l’être en s’inclinant. »
Ni humain, ni elfe, il en avait pourtant les caractéristiques : les oreilles légèrement pointues, un visage fin, la taille avec l’apparence d’un homme adulte. Mais impossible de connaître sa race désormais. Sa peau était couleur rouille et entièrement recouverte de cloques et de plaques rouges rugueuses. La crasse lui formait une chevelure brunâtre parsemée de moisissures vertes. Lorsqu’il souriait, on pouvait voir ses rangées de dents pointues et de différentes tailles, qui avaient entaillé les lèvres à présent déchiquetées et boursouflées.
Sa tenue était tout aussi repoussante que lui : il possédait des gants avec des pointes et des cache doigts pointus en métal tachés de sang, un plastron hérissé de multiples pointes, des chaussures à clous et une sorte de pantalon couvert de poches d’où dépassaient des outils pleins de traces de sang et des fioles de poison. Le bourreau faisait frémir de terreur tout être humain. Et le général était friand de la peur humaine.
L’être, qui se nommait Bleknon, entraîna rapidement ses hôtes au fond d’un couloir, dans l’aile de la prison réservée aux femmes. Elles n’étaient pas torturées, mais uniquement gardées pour l’enfantement. Et ne donnaient naissance qu’une seule fois.
« Si je puis me permettre, mon seigneur, nous avons besoin de plus de femmes, dit le bourreau, qui officiait également en tant que croque-mort. Rien qu’hier, j’ai enterré vingt trois des vôtres.
- Je sais, Bleknon. Mais nous ne pouvons empêcher nos femmes de tomber enceintes. Malgré l’issue souvent fatale elles veulent enfanter elles-mêmes.
- Mais la chirurgie progresse, mon seigneur, à grand pas. Trois enfants sont nés sans tuer leur mère aujourd’hui.
- C’est bien. Continue ainsi. Nous ne t’en voudrons pas si ça ne marche pas à tous les coups. A quoi servent les femmes si ce n’est à nourrir leur petit ? »
Et tous trois éclatèrent de rire.
La pièce dans laquelle ils entrèrent était éclairée par une simple bougie. Une humaine était allongée sur un lit, simple planche de bois, le front en sueur et le teint blanc. Elle ne semblait pas avoir 17 ans.
« Fais-moi un beau fils, que j’en sois fier ! S’exclama le seigneur. »
La jeune femme put à peine tourner la tête qu’une puissante douleur la saisit, lui arrachant un cri.
« Le travail commence, mon seigneur, fit remarquer le bourreau. »

Les hurlements de l’humaine ne cessèrent que lorsque l’être auquel elle avait donné la vie eut fini de dévorer ses entrailles, et sortit sa tête par le trou béant que ses dents venaient de créer.
« Bien mon fils, dit le seigneur avait un sourire de satisfaction. Tu es un véritable Enbrénian. »][u]
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